Les écrivains sont riches, n’est-ce pas ? Pas autant que les dealers et les stars du porno. Le prix Nobel qui empoche dix millions d’euro et ou la jeune britannique qui explose les ventes avec Harry Potter sont des exceptions qui confirment la règle.
Le contexte dans lequel cet article est rédigé m’invite d’emblée à vous dire combien Celva Boungou est têtue et a bien la tête entre les deux épaules. Elle a une vision bien définie : s’imposer en tant que voix et artiste Gospel au Congo.
La pression sociale a vraiment eu raison de moi. J’ai accueilli mon nouvel âge, le moral dans les chaussettes. J’étais dans ma pire période d’insatisfaction permanente.
Incomprise, je ne sais pas. Je crois surtout que je n’entre dans aucune case, la musique congolaise a ses codes, le milieu artistique a ses clans, moi je suis totalement à côté de la plaque (rires). Je suis la seule et l’unique dans ce style, alors incomprise, à bien réfléchir, je ne crois pas.
Parmi les éléments qui rythment notre vie, le travail constitue peut-être le plus important de tous. Si on fait abstraction des appartenances religieuses, continentales, régionales, nationales, ethniques ou claniques, le travail est ce qui nous définis.
À l’indétrônable question qui suis-je ? Je répondrai : « je ne sais pas ». Laissons ce point en délibéré. Pour l’heure, tout ce que je sais, c’est que « Je suis au féminin ».
Mais qui a dit que les emojis remplacent la chaleur d’un câlin, ou encore l’intensité d’un regard ? La spontanéité, le contact physique, ce sont là, des choses qu’Internet ne saurait valablement combler.
Il faut avoir quelque témérité, ce jour, pour oser élever la voix et parler au nom des femmes. En réalité, je n’aime pas écrire sur féminisme.
Les manœuvres constituent le corps de métier du bâtiment le plus ingrat. C’est un emploi difficile, qui ne requiert aucunes qualifications et sont surtout sous-payés. Rares sont les manœuvres qui le sont par choix, je pourrais même m’avancer et dire que cela n’existe pas.
Tout ça fait cliché mais c’est ma réalité, je ne sais pas faire les choses à moitié, quand j’aime c’est pour de vrai, quand je souffre l’intensité est la même.