Je suis tombée sur le profil typique d’un jeune homme congolais que le patriarcat a inlassablement formé et forgé ; qui porte le sexisme et la misogynie comme l’on porte des vêtements. Il attend de moi et espère que je me regarde par l’intermédiaire de son regard, à travers lui.
Catégorie : Histoire
J’écris aussi des histoires à mes heures perdues.
À quel moment est-on sûr de porter des sentiments et le réalise-t-on ? Vêtue de jeunesse, de passion et de fougue, portée par le vent de l’aventure et les rêves pleins la tête. À la conquête du monde et des cœurs, le regard pétillant de vie, traversée par le désir d’offrir beaucoup de soi, décidée à aller à la rencontre de l’autre.
Avait-il senti qu’il était entrain de nous quitter ? Comment l’a-t-il vécu ? Qu’a-t-il ressenti ? A-t-il eu le réflexe d’apprécier sa dernière seconde de vie ?
À l’indétrônable question qui suis-je ? Je répondrai : « je ne sais pas ». Laissons ce point en délibéré. Pour l’heure, tout ce que je sais, c’est que « Je suis au féminin ».
Tout ça fait cliché mais c’est ma réalité, je ne sais pas faire les choses à moitié, quand j’aime c’est pour de vrai, quand je souffre l’intensité est la même.
La vie est une amie plus franche que tendre. Je vivais cet épisode qui me faisait transporter brutalement dans les réalités du fait de grandir. J’entrais en guerre contre l’âge adulte qui me frappa de plein fouet.
« Tu fréquentes quelqu’un ? » « Non ». Je n’ai personne. Cette réponse est venue aussi naturellement que je répondrais si on me demandait si j’avais mangé ou pas de la journée.
Apparemment, quand tu aimes trop, tu aimes mal. J’étais secrètement heurtée par son attitude, je n’envisageais pas d’entamer une discussion aussi tôt. Parfois avec le temps, les choses se dissipent d’elles-mêmes. Enfin, comme par magie.